Le domaine de l’immobilier est une branche dynamique de l’économie qui nécessite l’intervention de divers acteurs sur le terrain. Bien que le secteur soit professionnalisé, il offre toujours des opportunités pour les particuliers de s’y impliquer.

De nombreux particuliers tentent donc de se positionner dans ce domaine, bien qu’il soit clair que certaines fonctions dans l’immobilier exigent l’expertise d’un professionnel, comme c’est le cas pour le gestionnaire de copropriété.

Quel est le rôle d’un gestionnaire de copropriété ?

Le gestionnaire de copropriété est un professionnel actif dans le secteur de l’immobilier, représentant les propriétaires d’un bien immobilier partagé (comme une résidence ou un grand immeuble). Il est responsable de la gestion des parties communes de la propriété.

Le gestionnaire de copropriété : obligatoire ou sur demande

Depuis quelques années, la loi impose la présence d’un gestionnaire de copropriété. Il est important de distinguer entre le gestionnaire sur demande et le gestionnaire obligatoire.

Le gestionnaire sur demande est celui qui est choisi et sollicité directement par les copropriétaires qui reconnaissent la nécessité de son intervention. D’autre part, le gestionnaire obligatoire est souvent désigné par des décisions judiciaires, ou parfois nommé de manière provisoire, notamment dans les cas de nouveaux immeubles.

Les responsabilités d’un gestionnaire de copropriété

Le gestionnaire de copropriété veille à l’entretien et à la maintenance de l’immeuble, s’occupant ainsi du personnel de gardiennage et de maintenance, y compris les aspects techniques.

Il est également attentif aux détails tels que les ascenseurs, escaliers, boîtes aux lettres, toitures, portes, etc. L’une de ses principales responsabilités est également de gérer les contrats d’assurance relatifs à l’immeuble.

Un médiateur indispensable

Le gestionnaire agit en tant que médiateur pour gérer les biens partagés au nom de plusieurs copropriétaires.

Face aux disputes éventuelles, le gestionnaire intervient pour faciliter la communication et le consensus. Il organise les assemblées de copropriétaires et assure le respect des décisions prises et des règlements établis. En cas de non-respect, il peut initier des actions judiciaires.

Compétences requises pour ce métier

La fonction de gestionnaire de copropriété nécessite des compétences juridiques et techniques, une excellente organisation, des capacités relationnelles et rédactionnelles, ainsi qu’une forte aptitude à la négociation.

La maîtrise de la communication et du contrôle de soi est également cruciale, surtout lorsqu’il est nécessaire de résoudre des conflits entre copropriétaires.

Formations pour devenir gestionnaire de copropriété

Il n’existe pas de diplôme spécifique pour devenir gestionnaire de copropriété, mais il est recommandé d’avoir une licence ou un bachelor en immobilier.

Des diplômes tels que le BTS Profession Immobilière, une licence en sciences économiques ou en droit, ainsi que le DUT Carrières juridiques ou le BTS comptabilité et gestion des organisations sont également courants chez les professionnels du secteur.

Les études post-baccalauréat peuvent inclure des connaissances en droit, en gestion immobilière, en transactions immobilières, en comptabilité, et d’autres domaines pertinents.

Où se former ?

Il existe des établissements spécialisés dans les métiers de l’immobilier qui offrent des formations adéquates, parfois accompagnées de stages pratiques.

Il est vital de vérifier que l’établissement choisi soit reconnu et accrédité.

Perspectives d’évolution professionnelle

Avec l’expérience, un gestionnaire de copropriété peut évoluer vers des postes de gestionnaire locatif ou même des postes de direction dans la gestion de propriétés.

Ces postes permettent de gérer plusieurs biens et de collaborer avec d’autres gestionnaires, chacun étant responsable d’une propriété spécifique.

Quels sont les risques associés à ce métier ?

Sur le plan physique, le métier de gestionnaire de copropriété présente peu de risques. Cependant, sur le plan relationnel, des conflits peuvent survenir avec les copropriétaires, nécessitant l’intervention de lois spécifiques pour gérer les différends.